Entre isolement et déprime : l’impact du manque d’espace dans le logement
Alors que plus d’un tiers des Français se sentent à l’étroit dans leur logement (35%)*, ils sont nombreux à déclarer que ce manque de place impacte à la fois leur façon de vivre et leur santé mentale. 35% des Français déclarent être plus facilement irritables, 32% se sentent moins dynamiques et 26% d’entre eux se sentent déprimés ou connaissent des épisodes dépressifs. De plus, presque ¼ des Français ont le sentiment de vivre dans un appartement toujours en désordre, et voient leur épanouissement personnel freiné, se sentant seuls ou isolés. Un tiers des Français déclarent d’ailleurs ne pas pouvoir inviter de proches par cause de manque de place dans leur intérieur (31%) et 15% d’entre eux préfèrent ne pas recevoir d’invités par honte de la taille de leur logement.
Ce manque d’espace n’influence pas seulement la santé mentale des Français mais également leur façon de vivre, et ils sont 40% à déclarer se restreindre sur les achats en décoration. D’autres se privent de certains appareils électroménagers par manque d’espace (35%), investissent dans des outils de rangement spécifiques pour gagner de la place (27%), ou encore vendent régulièrement des affaires par manque de possibilité de stockage (25%). Cet espace de vie limité les pousse également à adopter de nouvelles habitudes, et 16% d’entre eux confessent même réaliser la plupart de leurs activités (repas, travail, détente etc.) depuis leur lit.
“Il faut éviter de confondre les espaces dédiés au travail et au sommeil (synonyme de relaxation, de détente musculaire et de ressourcement). Réserver le lit à d’autres activités que dormir introduit dans le cerveau une confusion très déstabilisante qui nuit particulièrement à la qualité du sommeil. Il est vital de bien séparer les activités jour/nuit spatialement afin de rétablir un meilleur cycle circadien et une hygiène vitale de veille/sommeil réparatrice”, Alexandra Viragh, autrice de “Rangement détox, 9 clés pour une maison heureuse”, “Feng Shui force d’harmonie” et créatrice de la Psycho-décoration®.
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Comment aménager un petit intérieur pour gagner de la place ?
Alors que plus d’un Français sur deux estime que leur logement pourrait être mieux optimisé, Alexandra Viragh livre quelques astuces et conseils pour agrandir une pièce et récupérer de l’espace dans son intérieur.
- Trier ses objets diminue le « bruit décoratif », source de tension nerveuse : chaque image ou objet est porteur d’un message à l’intérieur de notre psyché : une photo-souvenir de vacances, un gadget offert par des collègues, une commode héritée d’un aïeul. Le fouillis, trop-plein d’objets, produit un « bruit décoratif » dont le parasitage est source de stress. Quand on a peu de place pour ranger, la qualité prime sur la quantité : en moyenne, nous possédons 30% d’objets en trop. Sur une étagère, ôter un objet sur trois participe à diminuer le stress engendré par le « bruit décoratif ».
- Ranger astucieusement pour éviter l’isolement social : Pour accueillir ses amis chez soi, rien de tel que le mobilier multifonctionnel : un lit-bateau à tiroirs, une table basse relevable, un pouf avec rangement intégré, etc. Pour les êtres sociaux que nous sommes, un bon rangement amène de la clarté mentale et plus de disponibilité pour la vie sociale. Réservez ici un montage de meubles de rangement.
- La lumière solaire est un neurostimulant, booster de moral : un apport de lumière naturelle dans la décoration est le premier antidote à la déprime. Les couleurs claires et pastel réfléchissent la lumière naturelle qui rebondit sur les surfaces et agrandit l’espace. Parce qu’elles sont lumineuses, les peintures claires maintiennent les sens en éveil, dynamisent et procurent une impression de liberté. Autre astuce pour dilater les volumes : décorer avec des camaïeux d’une ou deux couleurs comme un parquet en bois clair, un canapé beige et des coussins réversibles pour changer d’ambiance. Il est également possible de diriger des spots vers les angles du plafond. L’illusion optique crée la sensation de repousser les murs, ce qui appuie celle de liberté et d’expansion chez soi. Besoin d’aide pour l’installation de luminaires ?
- Les miroirs introduisent le monde extérieur au cœur des murs : En réfléchissant la vue d’un coin de ciel (immensité) ou de nature (vie et croissance) intra-muros, les miroirs offrent un accès virtuel à l’environnement extérieur, ce qui fait naître l’expérience sensorielle d’expansion. Ainsi, une plante grimpante dans l’encadrement d’une fenêtre reflétée par un miroir procure une impression de fraîcheur. Et si vous avez peur de faire des petits trous, des petits trous, encore des petits trous aux murs, réservez un Taskeur pour accrocher votre miroir.
- La ligne d’horizon imaginaire d’un appartement permet au regard et à la pensée de s’élancer au-delà des murs : Harmoniser et unifier les choix décoratifs crée une impression de surface plus étendue car rien ne vient interrompre la circulation du regard : un parquet en bois clair à longues lattes (puisque les lignes allongent), le même revêtement de sol partout, des nuances de teintes claires, des tapisseries murales panoramiques ou des tableaux avec une profondeur de champ. A l’opposé, il vaut mieux éviter un fourmillement de petits tableaux figuratifs ou photos car ils éparpillent quantité d’informations que la psyché absorbe tel un brouhaha parasite. Trop d’information épuise nerveusement.
“Si l’on ne peut repousser les frontières des murs pour augmenter les mètres carrés habitables, la sensation d’espace peut être changée en jouant sur la psychologie de la décoration. Notre cerveau interprète constamment l’espace qui a une influence parfois inattendue sur les individus : par exemple, l’impression d’espace se conjugue directement à l’amplitude respiratoire”, Alexandra Viragh, autrice de “Rangement détox, 9 clés pour une maison heureuse”, “Feng Shui force d’harmonie” et créatrice de la Psycho-décoration®.
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Auteure et créatrice de la Psycho-décoration®, Alexandra Viragh se passionne dès l’âge de seize ans pour l’Orient et ses architectures sacrées qu’elle adapta à l’esprit occidental.
Pionnière, elle lance le Feng Shui Occidental dans les pays francophones et crée le concept de psychologie de l’habitat, ouvrant à cet art de vivre oriental une voie moderne dans le développement personnel en Europe.
Poursuivant sa formation continue en qualité environnementale, elle se forme auprès d’écoles de référence : BIO-ESPACE, diplômée en Biologie de l’Habitat (2016) et en géobiologie scientifique auprès d’ETUDES ET VIE (2017), partenaires avec qui elle collabore pour ses audits environnementaux.